↳ Bunny P. “Bad carrots dont pay the rent” :

Végétarienne, elle a claqué la porte de son ancien employeur le jour où elle a découvert les 24% d’écart salarial avec un collègue masculin qui avait laissé trainer son bulletin de salaire sur la photocopieuse, l’étourdi. Shopping addict repentie, elle est aujourd’hui à la tête d’une multinationale compléments alimentaires bios à base de carotène extraite de carottes cultivées en agriculture régénérative. Elle a créé un refuge pour lapins exploités par les magiciens, défend l’entrepreneuriat au féminin et tort le cou aux préjugés.

↳ Portobella

Pendant 15 ans, elle enchaine les rôles de figuration dans les plus grands films, hélas toujours au 3ème rang. Floutée par la rosée dans une histoire de cerf orphelin, elle n’apparaitra pas à l’écran malgré 60 jours de tournage dans une romcom canine, cachée par la niche. Extra sur un tournage inspiré des comptes de Lewis Caroll, elle sombre dans les paradis artificiels et devient champignon hallucinogène. Tête en l’air et un peu larguée, c’est l’accident : 2 ans de rééducation physique après s’être fait piétiner par accident par
un phacochère dans une superproduction. C’est le déclic : detox...adaptogènes...À l’aube de ses 50 ans, aujourd’hui superstar, elle a lancé son late show, sa ligne de eat bags vegan, sa chaine de pizzas et a fait de ses différences une force.

↳ Pat the cool dog

Autodidacte, il apprend les rudiments de la cuisine grâce à sa grand-mère, Granny Wouf. Apprenti dans un palace, il monte peu à peu les échelons et signera les recettes des plus grands plats signatures et grands banquets du grand écran. Devenu végétarien alors qu’il avait été nommé culinary advisor sur un projet sur la gastronomie française, il rompt brusquement son contrat suite à un désaccord de fond sur l’usage de la viande. Il change alors de vie, écrit son fameux livre de recettes les 20 recettes veggie qui changent tout et son essai sur le climatosceptisme « temps de chien pour la planète ».